Un comité d’entreprise extraordinaire s’est tenu la semaine dernière au siège d’Agrati France, à Vieux-Condé. Selon plusieurs représentants du personnel, « des points de divergences » sont apparus sur les trois sujets cités à l’ordre du jour : la stratégie industrielle, les ressources humaines et le projet d’externalisation de la livraison des pièces fabriquées in situ.
En interne, on ne nie pas « certaines tensions, apparues depuis le départ d’Antoine Lopez (l’ex-directeur général d’Agrati France) ».
C’était à l’automne, juste après le gros bogue informatique qui avait empêché l’ex-usine Acument de servir ses clients (PSA, Renault et Audi) en temps et en heure. Les premières tensions tangibles dans l’entreprise sont nées là après deux ans de mise en place plutôt sereins. Un rappel s’impose : en janvier 2010, le rachat d’Acument par le géant italien Agrati est officialisé après un an de tergiversations, de négociations ardues et d’études dans les hautes sphères de l’État. (…)